GUINEE- Violations des droits humains, fermeture de cimetières et assassinats d’Idriss Déby, Mamady kaba dit tout !

Ces derniers temps, plusieurs rapports accablent la Guinée en matière de violation des droits de l’homme. Ces multiples violations des droits humains en Guinée consignés dans les différents rapports des organisations internationales comme Amnesty International, Human Rigt Watch, l’OGDH, entre autres font dire à Mamady Kaba, président de la Ligue des Droits et de la Démocratie en Afrique (LIDDA)

« Nous sommes à même de dire que les efforts fournis par la Guinée pour juguler les violations des droits de l’homme et bien ces efforts n’ont pas encore portés les fruits qu’on attend. Ce qui nous permet de dire que notre pays doit encore fournir beaucoup plus d’efforts » dit-il avant d’ajouter que pour y arriver, il faut fournir des efforts notamment par rapport à l’indépendance des institutions et la mise en place d’un cadre permanent de dialogue entre tous les acteurs politiques et sociaux.

Plus loin Mamady Kaba estime que l’impunité est à l’origine des actes criminels lors des manifestations sociaux politiques. Pour lui, l’État doit rechercher et punir les coupables quelque soit leurs rangs.

Abordant le sujet de la fermeture des cimetières de Bambeto et Kaporo-rails par le ministre Ibrahima Kourouma, ce défenseur aguerri des droits humains déclare:

« Je me réjouit que ça soit une fermeture temporaire, mais c’est encore insuffisant, car c’est une décision contre productive » et d’ajouter:

« Il y a des martyrs qui y reposent dans ces cimetières qu’on le veille ou non, un jour on aura besoin de ces martyrs là pour des fins de réconciliation nationales>>, dit-il.

Idriss Deby Itno a été tué au front, nous dit-on. Pour Mamady Kaba, c’est une grande perte pour l’Afrique: « Je suis très triste de ce qui arrive, car au delà du Tchad, c’est toute l’Afrique qui est menacée. Moi je ne crois pas beaucoup à tous les films qu’on nous montre disant que c’est au combat etc.qu’il est mort. Moi je crains que ça ne soit une révolution de palais. Moi je pense que les vrais auteurs de ce crime doivent être retrouvé par l’État tchadien et puni conformément aux lois du Tchad », a conclu l’ancien président de l’INIDH.

 

TBD/ Louis De Funès Diallo 

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