Construire la paix des braves pour l’avenir de la Guinée et des Guinéens (Par Bella Bah)

 

La paix se construit, c’est pas un mot en vain, c’est le fruit des actions de part et d’autre, du respect des lois, de la justice et surtout de la clairvoyance des différents acteurs politiques et de la société civile pour permettre à ce qu’un dialogue vrai soit permanent pour que chacun mette l’avenir de la Guinée et l’intérêt de la Guinée en priorité. On ne pourrait construire la paix, si toujours des calculs malsaines continuent, et pire que l’injustice devient maître au-delà que la force ou encore l’appareil judiciaire, soit un moyen pour empêcher des opinions divergentes de voir le jour. Personne ne construira l’avenir de la Guinée en dehors des Guinéens, c’est pour cela, il est important pour ne pas revenir dans l’éternelrecommencement sans fin des mêmes actes, qui en réalité ne donne aucun espoir au contraire cela crée un sentiment de pessimisme, de se remettre en cause pour construire l’avenir. N’entend-on pas partout que les Guinéens sont maudits et que le bout du tunnel n’est pas pour maintenant ? L’idée d’une Guinée uni et développé ne s’estompe-t-elle pas du jour au jour par le fruit des actions de nos différents acteurs politiques, de la société civile et syndicale ?

Pourtant, nous pouvons mettre fin à la violence dans nos revendications et construire une paix durable, l’idée de manifester ne doit pas être synonyme de morts, elle ne doit non pas aussi être l’idée d’empêcher ceux qui la partagent d’être libre de leurs mouvements. Il faut de la volonté de part et d’autre avec un engagement fort, d’abord de la part du premier responsable pour construire un Etat de droit et de léguer cela aux Guinéens pour que l’Etat puisse continuer. Il y aura toujours des divergences même dans les plus grandes démocraties, et il faut permettre à ce que ces divergences s’expriment de manière responsable, c’est cela l’esprit de la démocratie.

Accepter de libérer, tous les prisonniers politiques,  construire un dialogue sous l’égide de l’ONU

Le spectre de la violence rode encore et personne n’en a besoin, pourtant cela parait le chemin nécessaire pour avoir une certaine justice fort malheureusement, la communauté internationale ne réagit que quand il y a des morts alors qu’ils ont bien des moyens de pression à exercer pour que la paix sociale demeure. Peut –on demander à une organisation politique et de la société civile après 8 mois et plus de 400 personnes emprisonnés de continuer à garder le silence ? Ne doit –on pas désormais mettre en priorité  la paix sociale à travers des actes forts ? Avons-nous encore besoin des morts ? Un premier pas a été fait, c’est salutaire et à encourager,  cetteliberté provisoire pour certains détenus mais pour décrisper la situation socio politique, il faut plus, le premier responsable du pays, doit prendre la parole pour ramener le calme et la sérénité pour ouvrir la voie à un dialogue avec les vrai acteurs pour trouver un consensus sur le partage du pouvoir afin de se concentrer sur les questions économiques. De de nos jours, nos finances saignent, la pauvreté prend de l’ampleur, des réformes s’imposent et cela ne peut se faire avec une nouvelle bataille politique et sociale avec sa dose d’extrémisme où chacun veut être le gagnant  et la Guinée, les Guinéens qui perdront

Une transition inclusive sur pour réorganiser les législatives et les présidentielles

Le cœur du problème réside sur cette question d’alternance, nécessaire et indispensable pour l’avenir de la Guinée et des Guinéens surtout de la nécessité de la continuité de L’Etat.  Il est nécessaire d’en parler, dans le cadre d’un dialogue sous l’égide de l’ONU, d’abord pour finaliser les élections communales en cours pour l’installation des chefs de quartiers, la mise en place d’un fichier, l’organisation des élections législatives puis enfin les présidentielles sans Alpha CONDE après une période de 2 à 3 ans, sur laquelle il faudrait discuter. C’est un accord global qui pourra être gagnant gagnant et surtout qui permettrait de garder la paix sociale indispensable pour toute activité économique. Et pour cela, il est nécessaire que le premier responsable agisse pour nous faire éviter une crise socio politique dont personne n’a besoin et où la Guinée et les Guinéens perdront.

 

Bella BAH

Président de la jeunesse citoyenne

abbellabah@gmail.com

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