GUINEE- Nous évoluons de Mal en pire

Depuis 2005, l’état n’a pas accepté de diminuer le tarif des produits pétroliers, pourtant le baril international a baissés plusieurs fois, jusqu’à 30 dollars voire même moins ,mais jamais l’état n’a reculé face à ses intérêts. Quand le baril était à 30 dollars, où le carburant devrait être vendu a 2600, la population l’achetait à 8 000 FG. En 2018, le prix du baril a chuté a nouveau, le carburant devrait être vendu en principe à 6 500. L’état est resté sur sa position en revendant le carburant à 9 000. En dépit de toute cette situation, le gouvernement continu à augmenter le prix des produits pétroliers sous prétexte que le carburant est moins cher par rapport aux pays voisins. Peut-on comparer le franc CFA et FG ? Peut-on réellement comparer les indices salariaux ? Le revenu quotidien et le panier ménagé…?.
Je pense qu’il faut qu’on se débarrasse de cette analyse, car elle ne peut point être un alibi. Ce qu’il faut dire clairement dans cette situation et sans ambiguïté, ce que les caisses de l’état sont vide et il faut passer par tous les moyens pour fermer ces trous et pouvoir respecter ses engagements envers les institutions de BRETTON WOODS,(BM, FMI, etc.). Et ça, c’est au peuple de Guinée de payer le prix, Avec tout ce que les Guinéens endurent, la pandémie, la mauvaise gouvernance, la corruption, etc.Il faut être naïf de ne pas s’attendre à des conséquences sur le quotidien, la consommation, l’importation et l’exportation le tout sur le panier manager des citoyens, et ça le gouvernement ne restera pas en marge, car il y aura sûrement des conséquences sur son investissement et sa proximité avec la population. Cette hausse est une manière de multiplier les crises, augmenter les problèmes.

 

Ibrahima Keita activistes Politiques

Secrétaire national de la jeunesse de LUDRG, chargé des relations avec la société civile et des mouvements de jeunesse.

Membres du FNDC

 

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