Facebook, Instagram et WhatsApp inaccessibles suite à une panne majeure

Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, les deux réseaux sociaux et les deux messageries du géant californien dirigé par Mark Zuckerberg, ont subi une panne massive ce lundi 4 octobre, affectant potentiellement des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde.

 

« Ce site est inaccessible », « impossible de trouver l’adresse du serveur », indiquait le site de Facebook à de nombreux utilisateurs lundi vers 16 heures GMT. Plusieurs heures plus tard, la situation n’était toujours pas rétablie. L’origine et l’ampleur de la panne sont, à cette heure, inconnues.

Plus de photos sur Instagram, plus de messages sur WhatsApp ou Messenger, plus de « selfies »… Juste après le début de ce bug géant, Facebook a même été contraint de communiquer chez son rival Twitter pour s’excuser ! La firme californienne dit travailler à un retour à la normale le plus rapide possible.

« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément », a tweeté Andy Stone, un porte-parole du groupe.

Sur son compte Twitter, Instagram a par ailleurs confirmé ces soucis et affirmé que ses équipes faisaient tout leur possible pour réparer la panne au plus vite.

Downdetector, dont l’activité consiste à comptabiliser les messages d’alerte relayés par les utilisateurs, dit avoir collecté plus de 50 000 rapports d’erreur concernant Facebook et Instagram, un chiffre qui ne reflète pas le nombre exact de dysfonctionnements.

Vers 16h30 GMT, l’action Facebook chutait de 5,4% à 324,4 dollars à Wall Street. De quoi renforcer l’impression d’un bien mauvais début de semaine pour Facebook, puisque sur CBS, dans la célébrissime émission « 60 Minutes », une lanceuse d’alerte vient d’accuser le réseau d’avoir trahi la démocratie.

Ancienne directrice chez Facebook, elle s’appelle Frances Haugen et a démissionné en mai, explique notre correspondant aux États-Unis, Éric de Salve. Elle a fait fuiter de nombreux documents internes qui prouvent le rôle de l’entreprise pendant l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021.

Ces documents montrent que tous les dispositifs pour limiter la désinformation ont été délibérément levés après l’élection présidentielle de 2020, tout simplement pour gagner plus d’argent. Facebook, dit-elle, a « privilégié le profit sur la sécurité ».


RFI

 

 

 

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