GUINEE- Face à la bêtise de trop avec des propos tendancieux et ethnicistes de Makanéra Kaké, la justice doit agir impérativement pour la paix et la stabilité dans le pays (Marouane)

C’est un homme qui se croit tout permis au nom de la liberté d’opinion ou d’expression dans la République. Il se permet de tout dire et tout faire et sans s’imposer aucune limite parce qu’il s’est offert un grand espace de liberté sans la moindre modération.

Face à la bêtise persistante avec une irresponsabilité qui frise l’unité et qui sape l’intégrité de notre diversité égalitaire des peuples d’une même nation, Alhousseny Makanéra Kaké veut compromettre la transition en cours et mettre en péril notre stabilité sociale à travers ses propos excessifs et dépressifs marqués par la haine viscérale qu’il ne cesse de nourir contre une composante de la République.

Comme un chien enragé, Makanéra Kaké avec la complicité d’une certaine presse qui donne tant d’échos à ses bêtises qui ravivent les braises de l’ethnicité dans un pays qui s’engage vers la refondation de l’État et la reconstruction sociale veut nous conduire vers la partition ethnique du pays, sous l’oeil indifférent de la justice du pays, longtemps coupable de son inertie ou de son inaction du passé face à une telle incitation d’une extrême et violente dangerosité pour notre vivre ensemble.

 

Son appel du trois contre un est un message dangereux et inacceptable qui devait pousser le Procureur de la République à se saisir automatiquement pour qu’il serve d’exemple dans ce chantier de reconstruction du pays où des esprits rétrogrades comme lui ne doivent plus prospérer pour le bien de tous.

 

Makanéra Kaké fait partie des erreurs du passé qui méritent une sévère correction et un rappel à l’ordre voire même sa perte de qualité de citoyen de droits pour ne pas fragiliser tous les efforts déployés par le CNRD et son président allant dans le sens de la création d’une communauté nationale de valeurs et de principes républicains basée sur la diversité égalitaire et non une nation d’ethnies identitaires et fragiles.

 

La haine et le dédain incompréhensible qui caractérisent les dernières sorties de Makanéra Kaké ne doivent pas rester impunis.

 

Makanéra est un dangereux politicien sans code de conduite et sans culture politique qui confond l’opinion à l’anarchie permise.

Pousser l’adversité politique sur le terrain de l’ethnie ou l’identification des hommes politiques par leur communauté ethnique est l’exercice privilégié de Makanéra Kaké et plusieurs autres dont leur seul but est de diviser, d’opposer et de caricaturer pour disqualifier tel ou tel autre. C’était la fameuse histoire de l’eau empoisonnée en 2010 qui a failli mettre le pays à feu et à sang. La Guinée a évité de justesse le précipice ou d’un éclatement social à mille morceaux.

 

Si rien n’est fait par le CNRD,  ni par la HAC ni par le Procureur de la République, Makanéra Kaké risque de faire renaître de nouvelles tensions sociales dans le pays avec de multiples et dramatiques conséquences.

 

Il est temps et grand temps que la justice se fasse entendre pour arrêter Makanéra Kaké dans son projet de déstabilisation et de déconstruction de l’unité nationale.

Il doit répondre de ses propos irresponsables et divisionnistes.

En Guinée, et jusqu’à preuve du contraire, l’UFDG n’est pas un parti peul et Cellou est loin d’être le leader d’une communauté ethnique. La diversité dans le parti UFDG en est une illustration et ses résultats aux différentes élections en font foi.

Il faut sortir de la configuration ethnique du pouvoir sur des subtilités entretenues par des pettis esprits dont Makanera Kaké en est un. Alors que tous les Guinéens se valent et la liberté de chance politique est acquise pour chacun.

 

Cette bassesse politique d’une malveillance inexcusable portée sur l’ethnie, la communauté dont Makanéra en est le prophète et l’apôtre doit prendre. Il doit cependant servir d’exemple, s’il est vrai que la justice doit être la boussole de tous les citoyens.

 

Ce Prophète de la décapitation sociale doit payer pour cette fois-ci, c’en est trop!

 

 

Par Marouane, journaliste.

 

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