CONAKRY- Ouverture des classes: les cris de cœur des parents d’élèves et encadreurs !

Dans un communiqué lu à la télévision nationale il y a quelques jours, le Comité national de rassemblement et le développement CNRD, a annoncé que l’ouverture des classes tant attendue sera le 21 octobre 2021 sur toute l’étendue du territoire. Suite à cette annonce, les fournitures scolaires et frais de scolarité sont de plus en plus à la hausse.

Selon cette mère de famille, ses enfants n’ont pas encore repris la route de l’école par manque de moyens.

«Cette ouverture des classes est une bonne chose. Mais elle est tombée sur un moment difficile en plus les écoles deviennent de plus en plus chère de nos jours, vous imaginez mais enfants n’ont toujours pas repris les cours par manque de moyen, franchement les propriétaires des écoles privées devraient penser à diminuer un peu les frais, qu’ils savent que certains parents se débrouille pour que leurs enfants soient inscrit dans une école privée, parce que les écoles publiques souvent il y a des barres, il n’y a pas de sérieux chaque jour ont réclame d’argent aux élèves et franchement c’est autre chose. En plus de ça, mon activité ne marche vraiment pas bien, il n’y a pas d’argent les choses sont chères. Pour les fournitures, les sacs scolaires sont revendus à 130 mille le moins cher, un paquet de cahier à 17 mille, d’autres 20 mille fg, pour les tenues 1 mettre à 20 mille fg. L’État doit vraiment nous aidé car chaque année il y a hausse», a déplorée Fatoumata Bah.

Pour ce proviseur d’une école de la place, qui nous explique pourquoi de fois il y a des hausses dans les écoles. Selon Housseini Camara, ils sont aussi touchés, pour lui cette hausse est une nécessité.

«Ce sont un peu des faits généraux qui font que les prix sont en hausse perpétuelles. Mais c’est pratiquement, quand on fait une augmentation l’année là, ça peut faire 3ans, 4 ans, pour faire l’augmentation. Donc sur ce, il y a différents facteurs, certaines écoles qui sont dans des locations privées, les enseignants demandent une augmentation du tôt horreur, c’est ce qui va impacter aussi la scolarité. Nous sommes touchés aussi, imaginez quand un enseignant demande une augmentation salariale et qu’on le fait pas qui va aller enseigner? S’ils ne sont pas payés, ils ne vont pas accomplir la tâche comme il se doit, si nous sommes dans une location privée, si eux aussi ils font une augmentation et qu’on refuse, on va plier nos bagages. Nous aussi nous sommes impactés. Donc il faudra que l’État prend des dispositions sur le plan de subvention c’est ça un peu le problème majeur. En Guinée les écoles privées ne sont pas subventionnées, non seulement les écoles privées ne sont pas assez considérées», a fait savoir ce professeur de Mathématiques.

 

Fatoumata Diaraye bah pour Mondemedia.info

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