Depuis lundi 08 novembre dernier, les travailleurs de UMS-SMB-WAP sont en grève.
La rédaction de votre quotidien vous livre le contenu du message que ce travailleur sous-couvert de l’anonymat nous a envoyé :
“Fadi Wazini patron des sociétés (UMS, SMB et le consortium Simandou winning) refuge d’honnorer les engagements qu’il a pris.
Pire, il se permet de dire dans certains médias acquis à sa cause (par la corruption) que le plus bas salaire est à 700$ étant donné que 90% des salariés reçoivent autour de 2 millions de francs guinéens.
Les travailleurs guinéens n’ont aucun plan de carrière, aucune évolution, même quand on te donne une promotion, le salaire et les avantages ne suivent pas, ils n’ont aucun poste de responsabilité seulement des libanais et maghrébins dont les 70% sont analphabètes sont responsables de service.
Ces soi-disants « expatriés » sont formés à leur arrivée en Guinée par les travailleurs locaux, qui finiront par devenir leurs chefs. D’ailleurs, on nous dit qu’être libanais est un métier. Ils reçoivent dix à quinze fois le salaire d’un guinéen, ils sont logés, nourris et se déplacent aux frais de la société.
L’équipe qui est à Boké ne travaille pas depuis plus d’une semaine. À Conakry, ils menacent toute personne qui lève le petit doigt.
Le syndicat des travailleurs devenu syndicat de Fadi Wazini est complètement corrompu par ce dernier. Ils sont là depuis plus de dix ans avec la complicité du patron, ils refusent tout renouvellement.
Je lance un appel à Monsieur le Président Mamady Doumbouya pour qu’il nous vienne en aide, il peut même venir par surprise au siège oubien au garage Coleah imprimerie par surprise et rencontrer les travailleurs.
Fadi dit qu’il a plus de 5000 employés, chose qui est archi-faux. Oui les séries de numéros matricules ont atteint peut-être 5000, mais il a licencié plus de la moitié.
Aujourd’hui on demande d’être réhabilités dans nos droits parceque c’est nous qui sont guinéens, pas ces faux expatriés mal formés, d’ailleurs certains d’entre-eux ne sont même pas formables.
Nous exigeons à ce qu’il aligne nos salaires comme ceux de la CBG, GAC,…
Une prise en charge sanitaire à 100% et un treizième mois, puisque même des petites entreprises paient quinze à dix dix-sept mois de salaire ici”, a-t-il écrit.
Il faut noter que nos tentatives pour joindre la société sont restées sans suite.
Louis de Funès Diallo pour Mondemedia.info