GUINEE- Dr Dansa sur l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre : «Tenir ce procès ce n’est pas seulement de rendre l’honneur et la dignité aux victimes»

La cérémonie d’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009, s’est tenue ce mercredi 28 septembre 2022. Présent à cette cérémonie, le président du conseil national de transition, s’est prononcé sur la tenue de ce procès. Pour Dr Dansa kourouma, Tenir ce procès ce n’est pas seulement de rendre l’honneur et la dignité aux victimes, ou de réparer le préjudice mais, c’est de donner l’honneur et la dignité aux guinéens.

«Voir ce bâtiment sortir de terre, inauguré aujourd’hui et le débat sur le débat sur l’audience criminelle d’éviter aujourd’hui , personne ne pouvait croire que cette prouesse là pouvait être réalisée . Mais c’est mal connaître la volonté du guinéen et le nouveau d’engagement patriotique du guinéen. C’est le 28 septembre que la Guinée a défiée la colonisation pour demander son indépendance, mais aussi pour tous les pays opprimés d’Afrique. Nous inaugurons ce procès aujourd’hui, c’est une manière aussi de poser les premières pierres de l’indépendance de la justice guinéenne. Et je crois que tous ceux qui qui sont témoin et qui participent à ces événements doivent être fiers de la Guinée. Mais c’est aussi grâce à un leadership,  Celui du président de la transition. Mais c’est pas tous les leaders qui ont le courage de juger les crimes de masse. C’est pas tous les leaders qui ont la capacité de réunir tous ces engagements pour que ce procès contre l’impunité puisse se tenir. Je penses que les guinéens doivent être fiers d’eux même, être fiers de ceux qui nous gouverne aujourd’hui et nous resserrer les coudes pour que ce procès se passe dans l’attente, dans l’harmonie et dans la sérénité, pour que plus jamais ça dans notre pays. Je suis très heureux parce que, je connais ces milliers de victimes et certains portent encore des balles dans la poitrine, parce qu’ils n’ont pas les moyens de se faire opérer dans des hôpitaux habilités à le faire parce qu’ils n’ont pas les moyens. D’autres sont morts , parce que l’attente a été très longue pour un procès. Tenir ce procès ce n’est pas seulement de rendre l’honneur et la dignité aux victimes, ou de réparer le préjudice mais, c’est de donner l’honneur et la dignité aux guinéens», a-t-il martelé.

Pour les attentes, le président du CNT espère que ça sera ,«Un débat transparent, un débat impartial, les droits de la défense ,les droits de la partie Civile et tous les droits fondamentaux des victimes et des parties au procès seront respectés », a-t-il espéré.

 

Louis De Funès Diallo et Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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