Cécé Raphaël Haba, a donné des détails précis sur les événements du 03 décembre au camp Koundara, où où Makambo a été exécuté par Aboubacar Toumba Diakité.
Selon lui: «Le 3 décembre 2009, nous n’avons pas reçu d’appel. Nous avons vu le président dans un véhicule, le général Baldé était assis au côté escro, Makambo était avec trois véhicules, Ses hommes étaient armés comme s’ils partaient en guerre. Quand ils sont venus, le président est descendu aussitôt que son véhicule s’est arrêté. Il s’est dirigé vers Toumba disant “Tu veux me faire honir?“, Toumba était assis tranquillement. Arrivé à son niveau, il l’a tapé sur la tête, le béret est tombé. Toumba n’a pas réagi. Il s’est levé en disant : “excellence, je ne peux pas vous trahir ni vous tromper, c’est Makambo qui veut vous tromper car c’est lui qui est venu arrêté ce matin deux hommes. Je suis venu les libérer ”. Makambo voulait répondre mais, le président l’a arrêté en lui demandant de se taire. Après le président a repris la parole en disant : “Toumba, allons au bureau” Si après cela, le président avait bougé, on n’allait jamais être ici à la barre. Il a dit à Toumba : “Donne-moi ton arme” C’est ça le nœud du problème. Il faut que je sois clair avec vous. Parce que si je ne parle pas, de Conakry à Nzérékoré, c’est la même parole qu’ils ont propagée en disant que je me suis rajouté à Toumba pour gâter le pouvoir de la Forêt. C’est cette ségrégation qui me suis. Quand le président a dit à Toumba : “Donne-moi ton arme” Toumba a reculé d’un pas avant de revenir. Il voulait dépasser le président, mais nous savions qu’entre le président et Toumba, il n’y aucun problème et ils vont se comprendre. Entre-temps, Toumba a commencé à parler. Le président s’est retourné pour l’écouter et avant de revenir sur sa position. Nous avons entendu un coup de feu et le président est tombé. Tous ceux qui étaient là, ne faisaient que des tirs de sommations. Certains fuyaient, d’autres tombaient dans l’eau pour nager. Quand le président est tombé, un nommé Mansaré qui était à ses côtés ne faisait que pleurer. Makambo courir vers le véhicule. J’ai cru qu’il s’embarquait pour partir. Il s’est avéré qu’il allait prendre une arme plus lourde contre Toumba», a-t-il martelé.
En poursuivant: «le bien que, j’ai fait en assistant une personne en danger, a été transformé. On a dit partout que j’ai montré le secret de Makambo à Toumba. Mon acte de bravoure est revenu à Makambo », a-t-il affirmé.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info