GUINEE- Procès 28 septembre: «Ces procès verbaux nous les avons. il n’y a absolument rien de contradictoire, rien de compromettant…» Me Bea

 

Me Salifou Beavogui, l’un des conseils du Margis-chef Mamadou Aliou Keita, dans une interview qu’il nous a accordé, a laissé entendre que son client n’a pas pu accéder au stade, ils sont restés aux bords. Concernant les procès verbaux, Me Bea, a fait savoir qu’il n’y a rien de contradictoire; de compromettant ; et d’inculpant.

«Margis-Chef Mamadou Aliou Keïta a été très claire. Il est arrivé au stade en compagnie de ses collègues du maintien d’ordre et ils n’ont pas pu accéder au stade ils sont restés aux abords. Vu l’affluence, vu la masse et le nombre grandissant des manifestants, ils se sont retournés à leur base. Depuis lors, il n’a plus bougé. Alors, comment il a pu se soustraire de ce groupe se rendre dans l’enceinte du stade rencontrer cette dame et pratiquer une pénétration sur elle sans être identifié par une ou deux personnes au moins en dehors des simples déclarations de la supposé victime ? Je tombe de nu. C’est une accusation grotesque, c’est une accusation infondée. C’est une accusation qui ne repose sur aucune base légale. C’est une simple déclaration qui maintient ce Monsieur en prison», a martelé l’avocat du Margis Mamadou Aliou Keita.

Concernant les procès verbaux, il a laissé entendre que «Ces procès verbaux nous les avons. il n’y a absolument rien de contradictoire, rien de compromettant et rien d’inculpant pour notre client. Il a dit qu’il ne reconnaît pas les faits. Maintenant nous attendons que la victime soit là et qu’elle rapporte la preuve de son accusation. C’est aussi simple que ça. Donc, monter et descendre dans les procès verbaux ça n’a aucune valeur et ça n’a aucune importance. Ces procès verbaux d’enquête préliminaire ne servent qu’à titre de simple renseignement. Ils peuvent être écartés à tout moment par la preuve du contraire», a laissé entendre Me Salifou Beavogui.

Après les interrogatoires, pour ce 7em accusé dans le cadre des événements du 28 septembre 2009, le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara, a renvoyé les audiences jusqu’à ce mardi 22 novembre 2022.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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