À l’occasion de son assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi 26 novembre 2022 à son siège, le responsable des fédérations de l’intérieur du pays s’est exprimé sur le cadre de dialogue exclusif. Pour l’honorable Cellou Baldé, Un dialogue politique doit être structuré de manière à donner toutes les parties prenantes la possibilité y contribuer de façon active.
«Un dialogue politique, met en présence de groupes d’intérêts différents, qui s’engagent à se pencher sur une ou des questions, dont les enjeux sont mutuels, mais pas nécessairement communs. Ils supposent que des personnes de position et de sur constance différente, ont des points de vue différents sur le même problème et elle dispose vraisemblablement à ce propos des informations et des idées différentes.
Un dialogue politique doit être structuré de manière à donner toutes les parties prenantes la possibilité y contribuer de façon active à toute les étapes du processus, depuis la concertation , jusqu’au suivi évaluation en passant par l’exécution du dialogue et la mise en œuvre des recommandations. Un dialogue politique n’est pas une réunion de masse, un dialogue politique n’est pas un événement à savoir entre les formalités et les protocoles, un dialogue politique n’est pas un séminaire ou une conférence.
Ce qui se passe là-bas c’est à l’image des séminaires et conférences, parce que les décrets sont préparés, les facilitateurs sont préparés, on nous demande de venir consommer ce qui a été déjà préparé… c’est que j’ai envie de dire au président Colonel Mamadi Doumbouya, rien n’est encore tard. Il faut comprendre que l’ANAD qui est l’UFDG, en tant que tombeur du 3ème mandat, illégal et illégitime , nous sommes des partenaires naturels du CNRD, dans les conditions normales. Il ne faut pas que des politiciens de circonstance, qui pensent qu’à l’image de 2010, les élections pourraient transférer à quelqu’un par le CNRD, ce n’est pas possible.
C’est pourquoi j’invite humblement le Colonel Mamadi Doumbouya, de prendre son téléphone appeler le président Cellou Dalein Diallo, appeler le président Sidya Touré, organiser leur retour…dans la sérénité et dans la paix, faite en sorte que le peuple de Guinée se retrouve. J’invite également le Colonel à libérer les prisonniers politiques et d’opinion. Ceux qui sont entrain de lui dire que les élections auront lieu en république de Guinée, en excluant les principaux partis auxquels les guinéens font confiance jusqu’à maintenant là, il n’est ni le Colonel, ni le CNRD et il n’aime pas la république de Guinée», a-t-il martelé
Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info