Ce 05 décembre 2022, le ministre de la santé a fait savoir dans une émission Radio que cinq 5 services qui sont opérationnels. Tout est en train de s’opérationnaliser. À l’en croire, ceux qui habitent à Yattaya ou à Kagbélén, ne seront plus obligés de porter un petit bol de fonio avec de la sauce gombo pour amener à leur parent qui est hospitalisé à Donka.
« L’hôpital est entièrement ouvert? Non! Un hôpital de six cent trente un 631 lits si quelqu’un pense qu’on peut tourner simplement un interrupteur et tout s’allume, c’est que vous regardez un film. Vous ne vivez pas dans la réalité. Ça pris sept 7 ans, les travaux. Nous allons prendre quelques mois, pas sept ans, peut-être trois, cinq, ou six mois pour ouvrir. Nous sommes déjà sur la logique. On a déjà cinq 5 services qui sont opérationnels. Tout est en train de s’opérationnaliser. Et la deuxième étape, les services d’urgence qui sont vraiment le nœud de l’hôpital. Ils vont ouvrir ce mois de décembre. Le service de médecine interne est en train d’être programmé pour être ouvert. Le service de pédiatrie, les services de soutient pour que ça se fasse, je vous le dis l’hospitalisation à Donka ne va plus obéir à celle de nos hôpitaux.
Mon cousin qui habite à Yataya et un autre qui est à Kagbélén ne seront plus obligés de porter un petit bol de fonio avec de la sauce gombo pour amener à notre parent qui est hospitalisé à Donka. Celui qui sera hospitalisé à Donka, il va manger les trois repas là-bas. On a tout l’équipement pour la cuisine. On a signé avec un prestataire guinéen, il va ouvrir la cuisine. Il va non seulement servir le repas à tout le personnel qui travaille là et tout le repas sur la base des diététiciens et les nutritionnistes. Et ensuite la buanderie, vous n’enverrez plus de draps tout va être fait là-bas.
Ce service-là on n’en a besoin pour que l’hospitalisation ouvre. Quand ont dit que c’est lent, ça dépend de comment vous définissez la lenteur. Est-ce qu’on est dans la précipitation? Où on est dans le désir de bien faire. Dans tout hôpital qui se respecte, au 21 ème siècle on ne demande aucune famille d’envoyer un drap de lit ou un oreiller. Et bien la Guinée ne vit pas en dehors de la terre. Il va valoir passer aux hôpitaux du 21 ème siècle. Est-ce qu’on est prêt à le faire ? (…) Bien sûr ça va changer dans les coûts de traitements mais le calcul des coûts à Donka est fait sur la base du fait que Donka n’est pas un hôpital privé. C’est un hôpital d’une obligation de service public. C’est pas une institution qui doit faire des bénéfices. Donc, les coûts seront calculés en tenant compte du pouvoir d’achat moyen du guinéen », a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info