La reprise des audiences ce lundi 09 janvier 2023, au tribunal criminel délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. Accusé de complicité dans le cadre des massacres du 28 septembre 2009, où il y a eu plus de 150 citoyens qui ont perdu la vie selon les nations unies. Le capitaine Moussa Dadis Camara, à nouveau à la barre répondant aux questions des avocats de la partie civile.
«Aucun être humain n’est Dieu, si on savait ce qui allait arriver, on allait prendre des précautions. Dans le cadre du massacres du 28 septembre j’ai été très clair. Si je prenais des sanctions contre M. Toumba à l’époque, on allait pas être là aujourd’hui.
C’est indépendamment de ma volonté. Je n’avais aucune autorité sur la commission nationale, elle était totalement indépendante.
La justice ne peut pas arrêter des gens sans fondement. Le terme est très clair il y’a eu massacres.
Donc il faut préalablement faire des enquêtes pour arrêter x ou y et surtout à l’époque il y avait le ministre de la justice garde des Sceaux. Je lui ai donné des instructions, je pense que la justice est au-dessus de tout»
Concernant les pillages le jour du massacres, l’accusé affirme qu’il n’a pas été informé de cela.
Sur la situation de Kalea, il dit qu’il ne peut pas s’exprimer sur ce sujet.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info