C’est le premier ministre Dr Bernard Goumou qui a présidé la cérémonie de célébration de la journée Mondiale de la liberté de la presse, en présence de quelques membres du gouvernement, des représentants de l’OIF les présidents et secrétaires généraux des organisations professionnelles de médias, les patrons des organes de presse, pour ne citer que ceux-là.
«La liberté d’expression est la clé de voûte de toutes les libertés et de droits. Pour nous, célébrer cette journée est sacrée. Il est vrai que la trajectoire que notre histoire a connue est faite des courbes, mais il faut reconnaître que depuis le 5 septembre 2021 une nouvelle page de l’histoire s’écrit en terme de respect des droits de la justice et des libertés dont celle de la presse. Depuis 2 ans, notre position au classement au respect de la liberté de presse est nettement améliorée par rapport au passé. Le gouvernement est encore déterminé à faire plus d’efforts en terme de protection et de garantie de l’exercice de la profession de journaliste. Les progrès substantiels et les attentions des autorités de transition, auxquelles certains viennent de faire référence, sont pour le président de la transition une obligation. En ce qui concerne l’association des hommes de médias à des hautes missions administratives en Guinée et à l’étranger, nous comptons en faire davantage afin de mieux porter la voix de la Guinée et défendre son image dans le monde entier. Nous Guinéens, nous sommes attachés à la liberté et à la circulation libre de l’information. Les gouvernants que nous sommes, bien entendu nous apprécions les critiques de l’action publique, mais les critiques doivent être objectives et constructives. C’est cela le professionnalisme dans le traitement de l’information où dans l’analyse des faits d’actualité, sous votre contrôle, je parle bien du respect de l’éthique et de la déontologie. Quand vous observez un journaliste qui utilise sa plume, son micro, pour dénigrer, dépeindre un Chef de l’Etat, je pense que cela est inacceptable. Pire, à attaquer sa vie privée, la vie de sa femme, la vie de sa mère et de ses enfants, pour nous et pour vous, cela doit être inacceptable. Quand vous voyez des journalistes qui se mettent dans le manteau des hommes politiques, qui sont payés par des pots de vin pour décrédibiliser un homme politique, pour nous c’est inacceptable respecter toujours la personne humaine, respecter la vie privée », a-t-il lancé.
Enfin, le premier ministre a invité les associations de presse à veiller à ce que ces journalistes soient rayés dans ces entités.
Amadou Tidiane Diallo, pour Mondemedia.info