Le ministre porte parole du gouvernement, M. Ousmane Gaoul Diallo, s’est exprimé sur les cas des morts enregistrés hier mercredi 10 mai lors des manifestations appelé par les forces vives de Guinée
«Il faut absolument regretter à chaque fois qu’il y a des victimes, des morts, quelles ques soient les conditions dans lesquelles que ces gens-là ont perdu la vie. C’est absolument regrettable à tous les niveaux. Le problème c’est que nous voulons faire cohabiter dans notre pays plusieurs contradictions. Et c’est difficile d’admettre que certains de ces droits, de ces vérités, de ces habitudes cessent le temps de trouver les mécanismes pour leur cohabitation. Malheureusement, lorsqu’on dit que le pays n’a pas la capacité de manifester, que cela se passe dans les bonnes conditions, sans qu’il n’y ait de victimes, tout le monde crie, Oh c’est une limitation à des libertés fondamentales’’, déplore-t-il, avant d’ajouter cela: ‘’C’est vrai, c’est une limitation de liberté fondamentale. Mais quand on me demande de faire le choix entre l’exercice de la liberté fondamentale et la préservation de la vie humaine, j’opte sans hésitation pour la préservation de la vie, lorsque les deux ne peuvent pas cohabiter ensemble. Et c’est ce que le gouvernement a fait, malheureusement, cela suscite des réactions. Et ce qu’on a vu hier à Bambeto ou sur l’axe, il ne faut même pas appeler ça manifestation. Il est aussi important de catégoriser ce type d’événements, pour éviter qu’il ait un amalgame entre l’exercice d’un droit naturel et ce qui se passe actuellement dans le pays», a t-il indiqué ce jeudi, 11 mai 2023
Amadou Tidiane Diallo, pour Mondemedia.info