Me David Béavogui l’avocat du capitaine Marcel Guilavogui, un des accusés dans le massacre du 28 septembre 2009, décide de quitter son client.
Dans la lettre de déport qu’il a adressée à son désormais ex client, l’avocat a d’abord rappelé que c’est par confiance et loyauté qu’il a suivi la ligne de défense que l’accusé a adoptée depuis l’enquête préliminaire pendant qu’il n’avait pas d’avocats.
Me David Béavogui dit toutefois ne pas comprendre la décision de capitaine Marcel de changer de version pour des raisons qu’il dit ignorer quatorze (14) ans après son audition par les officiers de police judiciaire.
C’est pourquoi, l’essence des rapports entre avocat et client étant la confiance, l’avocat précise que celle de Marcel Guilavogui vient de s’effriter par son attitude.
Ne pouvant pas défendre une chose et son contraire l’avocat décide en ces termes : « je suis au regret de vous informer que je n’ai plus la force physique et morale de me tenir à vos côtés dans ce procès », pouvons-nous lire dans cette lettre.
Lisez plutôt la lettre de déportation de l’avocat :