GUINEE- Procès du 28 sept: retour du capitaine Marcel à la barre: «Ce n’était pas nécessaire» Me Sidiki Bérété

 

Devant la presse ce lundi, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry, l’un des conseils du capitaine Marcel Guilavogui, à répondu à une question concernant le retour de son client à la barre. Selon Me Sidiki Bérété, ce n’était pas nécessaire.

«Marcel est poursuivi pour 9 infractions, il plaide toujours non coupable. Donc être au stade et plaider coupable font deux. Le ministère public et la partie civile n’ont qu’à se battre pour administrer la preuve, il y a ce qu’on appelle discussion et l’administration de la preuve en matière pénale. Sa présence au stade ne l’incrimine en rien par rapport à l’assassinat, par rapport aux coups et blessures, aux pillages, aux viols etc…donc il est constant et serein, même s’il a changé sa déclaration, il est toujours dans la posture de plaider non coupable. Pour le moment tout va bien, on l’accompagne… Dans cette affaire ça nous fait retarder initialement, parce que tout reprend à zéro sons oublié qu’on a pas encore interrogé tous les victimes qui n’ont pas été isolés, il y a d’autres accusé qui peuvent solliciter de venir en contradiction et las avocats répète les mêmes questions»

Pour savoir si retour du capitaine Marcel n’était pas nécessaire à la barre, l’un de ses conseils soutien que «si c’est sa position, mais ce n’était pas nécessaire. L’avocat est un mandataire, moi je ne peux pas abandonner mon client qui a changé de version, parce que je ne peux pas défendre une cause, je défends mon client. Marcel est un grand malade, il est actuellement à l’infirmerie et quand il est fatigué, il s’énerve et le tribunal doit en tenir compte», a-t-il laissé entendre.

La partie civile demande des confrontations entre Marcel et Toumba« les faits sont têtus en matière pénale. Je crois que l’accusation doit se battre pas se confier par des déclarations, parce que en matière criminelle l’aveu ne tient plus, il faut administrer la preuve, il faut coller l’infraction. Apportez la preuve qu’il a violé une seule femme, apporter la preuve de l’examen balistique qu’il a tiré sur quelqu’un. On ne dit même pas la réalité des choses, il y a eu beaucoup de personnes qui sont décédés par bousculade, est-ce qu’on a dit le nombre de personnes ont perdu la vie par bousculade ? C’était le plus important. Il y a beaucoup de zone d’ombre au moment opportun s’ils ont décidé de ne pas décanter, chacun va chercher à tirer la couverture de son côté», a martelé Me Sidiki Bérété.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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