GUINEE- Nouvelle plate-forme politique: «Ces quelques dernières années, la classe politique guinéenne a brillé par une certaine dispersion…» Bah Oury

Ce Samedi, une nouvelle plate-forme politique a vu le jour. Invité dans l’émission “Mirador “ ce lundi 7 août 2023, le président de l’UDRG, a expliqué le but de cette plate-forme. À en croire Bah Oury, comme il y a plusieurs Coalitions Politiques, plusieurs secteurs de la société civile et des centrales syndicales, si chacun parle en son nom, ça sera de la cacophonie d’où la nécessité d’avoir un espace où tout le monde en dehors des autorités peuvent discuter.

«C’est en étant ensemble, en échangeant, avoir des idées qui pourraient être complémentaire dans le cadre d’un espace de dialogue et de discussion qui peuvent permettre de faire émerger des idées les plus essentielles allant dans le sens de l’intérêt national. Or depuis ces quelques dernières années, la classe politique guinéenne a brillé par une certaine dispersion. Au début de la transition nous avons essayé de faire en sorte qu’on puisse avoir une plate-forme large susceptible d’être un forum de discussion d’élaboration des stratégies et des idées qui pourraient accompagner plus efficacement la marche de la transition. Mais malheureusement nous n’avons pas réussi. Aujourd’hui cet espace des premiers niveaux des Coalitions politiques, cet espace n’a pas été mis en place, c’est la raison pour laquelle nous sommes entrain de trouver des voies et moyens pour pallier à cette insuffisance qui pourrait faire comme si l’espace politique est désert. Or dans ce cadre là, la transition risque d’être bancale, nous essayons de combler cela le plus rapidement possible. Pour que les autorités de la transition puissent trouver au niveau des partenaires politiques et sociaux des acteurs responsables qui peuvent les apporter des idées alternatives à certaines de leurs propositions, parce qu’il faut qu’on se concerte, il n’est pas dit que les meilleurs idées vont venir du CNRD ou gouvernement et que les meilleurs approches sont toujours de ce côté là. C’est dans la discussion la plus fraternelle, la plus responsable en mettant en avant l’intérêt national, qui veulent nous permettre cela. Donc comme il y a plusieurs coalition politique, comme il y a plusieurs secteurs de la société civile et des centrales syndicales, si chacun parle en son nom, ça sera de la cacophonie d’où la nécessité d’avoir un espace où tout le monde en dehors des autorités peuvent discuter, échanger et faire émerger un consensus d’où la nécessité de l’espace que nous sommes entrain de mettre en place et qui a été effectivement lancé le samedi dernier», a-t-il expliqué.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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