Chez nos confrères d’Espace ce jeudi, le leader de l’UDRG, s’est exprimé sur la manifestation des forces vives et la fête d’anniversaire des 2ans du CNRD le 5 septembre 2023. Pour Bah Oury, ce n’était ni le temps de réjouissance, ni le temps de manifestation. Pour lui, c’était un moment où il fallait penser à ceux qui sont morts, à ceux qui ont perdu leurs vies pour que le processus de changement puisse être enclenché.
«Bien avant le 5 septembre, j’avais écrit et j’avais dit ce n’est ni le temps de réjouissance, ni le temps de manifestation. Donc, c’était un moment où il fallait penser à ceux qui sont morts, à ceux qui ont perdu leurs vies pour que le processus de changement puisse être enclenché. Et puis, remettre tout cela dans un contexte de l’histoire longue, de tragédie où beaucoup de Guinéens ont perdu leurs vies dans le combat pour la démocratie dans notre pays. Donc, le 05 septembre n’était ni le temps de réjouissance, ni le temps de manifestation.
Parlons d’abord des réjouissances, mais c’est une veille culture. Il suffit que vous soyez le chef, que vous ayez de la manne financière, si vous ne faites pas attention, vous allez avoir des démagogues qui vont matin et soir tomber sur vous, mais c’est une veille habituelle. Donc, ça c’est un aspect d’un passé qui n’est pas bien perçu par une grande frange de la société guinéenne. Et ça, c’est un bon signe, ça c’est un. Deuxièmement, ceux qui ont appelé à des manifestations, mais c’est une veille habitude également, un esprit d’instrumentalisation. D’ailleurs, j’allais même dire très dangereux qui va exploiter la violence telle qu’on a connu des décennies et des décennies. Ils sont toujours dans le même registre, ils sont dépassés et la société guinéenne en a marre de ça. Elle perd ses enfants, ceux qui sont à la base de part et d’autres ne peuvent pas changer de méthode», a-t-il rétorqué.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info