GUINEE- Brouillages des ondes des Radios, Sékou Jamal accuse Ousmane Gaoual d’être à l’origine des ennuis que rencontrent la presse

Chez nos confrères de Fim ce mardi 5 décembre 2023, le secrétaire général du syndicat professionnel de la presse de Guinée a indexé le ministre des postes télécommunications et de l’économie numérique. À en croire Sékou Jamal Pendessa, c’est Ousmane Gaoual Diallo qui est à l’origine des ennuis que connaissent la presse. Pour lui, c’est le chef de file du projet.

 

«J’avais dit cela dans l’affaire Guineematin.com, que si on ne fait rien pour stopper la dynamique, c’est qu’il y a beaucoup d’autres médias qui sont visés. Nous on avait déjà l’info. Les informations qu’on avait eu, c’est qu’il y avait d’autres médias qui étaient visés, mais au niveau de l’audiovisuel. J’avais dit ça clairement. Parce que ceux là qui nous avaient donné l’information, que c’est Ousmane Gaoual qui était derrière la fermeture de Guineematin.com, ils nous ont dit que lui et son équipe avaient ciblé d’autres radios. Et j’avais dit aussi qu’il était en train de nouer une coalition. Le mois de mai dernier, dans l’affaire Sabari et love FM, il a été affaibli par notre combat. Finalement, c’est Mme Rose Pola Pricemou qui a géré la crise à sa place, alors que c’était son département, ça lui a choqué, donc, il a fait des acrobaties, il a eu le temps de se préparer et cette fois-ci il a eu des alliés. Heureusement que toutes les organisations de presse ont pris conscience que le danger est là, il faut se lever, ce n’est plus l’heure de la peur», a martelé Sékou Jamal Pendessa.

Pour lui, Ousmane Gaoual Diallo est à l’origine des ennuis que connaissent la presse «Historiquement parlant, on peut dire que c’est lui le chef de file. Puisque lui depuis le mois de mai, il est à la manœuvre. Si c’est lui qui a cherché des alliés, du coup, l’initiateur du projet devient le chef de file du projet. Bien que le premier ministre soit hiérarchiquement supérieur à lui et puis il y a Djiba Diakité de la Présidence, qui est aussi son supérieur hiérarchique, mais puisque il est à l’initiative du projet et c’est lui qui se fait appeler GORKÖ SOUSSAÏ, il dit qu’il n’a pas peur, cela veut dire ceux-là qui ont un peu peur vont dire, bon on va lui laisser piloter la lutte», a fait savoir le secrétaire général du SPPG.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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