GUINEE- Liberté de la presse«on fait tout aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus de presse…» Sidya Touré

 

Ce samedi 16 décembre, le président de l’UFR à travers un appel téléphonique de l’étranger, s’est exprimé sur la liberté de la presse. À en croire Sidya Touré, après que le président Conté ait autorisé la liberté de la presse, pour lui, on fait tout aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus de presse.

 

«Le plus important aujourd’hui pour l’anniversaire du décès du président Conté, c’est les acquis démocratiques notamment en ce qui concerne la presse qui fait aujourd’hui l’objet d’un débat particulier. Nous n’avions pas de presse écrite à l’arrivée du pouvoir des militaires en 1984. Le premier qui a essayé de faire cela en publiant les lettres qu’il distribuait partout, c’était le doyen Bah Mamadou. Au lendemain de la révolution, personne ne savait comment faire. Mais finalement, on a fini par accepter les journaux. Ce qui manquait c’était la presse orale, notamment les radios privées. Nous avons dû faire des manifestations en 2005 pour que le président Conté prenne des décisions de décrets autorisant l’ouverture des radios privées. Mais ce n’est pas tout, nous avons eu trois mois de négociations avec lui en 2007 pour mettre en place la Commission Électorale Nationale Indépendante. Donc, ça veut dire qu’on pouvait discuter Et à l’époque, on discutait. C’est un moment malheureux, après que le président Conté ait autorisé la liberté de la presse, on fait tout aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus de presse, je crois qu’il faut abandonner ces genres d’idées», a-t-il prononcé lors de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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