GUINEE- le CNTG se joint à la lutte du SPPG pour la restriction de la liberté de la presse et de l’intérêt

 

Face à la lutte que mène le SPPG sur la restriction de la liberté de la presse et de l’Internet, d’autres structures ont adhéré à ce mouvement, notamment le mouvement syndical.
À l’occasion d’une formation de trois jours, organisée par le CNTG à Kaloum, le secrétaire de ladite structure dans son discours d’ouverture a renouvelé son engagement à soutenir le syndicat professionnel de la presse de Guinée, d’où l’idée d’appeler les mouvements syndicaux à conjuguer le même verbe.

 

À la fin de la formation, le secrétaire général du SPPG s’est réjoui de cette nouvelle, d’annoncer que la lutte pour la liberté de la presse continue.

«Nous ferons un déferlement humains le 18 janvier prochain. Comme vous l’avez constaté, nous avons le soutien de la CNTG. Il y a une semaine, nous avons eu une rencontre avec le général Amadou Diallo à la bourse du travail, qui a exprimé son soutien sans réserve à la presse et au SPPG. Aujourd’hui, vous l’avez vu à cet atelier, tout son discours est consacré à la liberté de la presse, la liberté syndicale aux intérêts des travailleurs. Il a encore réitéré que la CNTG va soutenir notre mouvement. Il est allé jusqu’à rappeler qu’en sa qualité de coordinateur général du mouvement syndical guinéen, c’est l’ensemble de la classe ouvrière qui va être mise en branle dans cette lutte…» a déclaré Sékou Jamal Pendessa.

En poursuivant il a affirme que «L’autre aspect, c’est que nous ne sommes plus seuls, puisque notre centrale d’affiliation est avec nous. Il a appelé à la solidarité entre ces trois fédérations. La presse privée comme on le dit à la CNTG, le SPPG, la fédération de l’information, mais aussi des télécommunications. Après ces trois jours d’atelier, nous allons former un bloc qui va piloter ce mouvement. Vous verrez que l’ennemi d’en face n’aura pas le choix que de libérer les médias et les réseaux sociaux. Nous sommes déterminés, le samedi prochain, nous avons une grande rencontre à la maison de la presse avec des plate-formes de la société civile qui viendront officialiser leur soutien et qui s’ajoutent au bloc que nous sommes entrain de former ici avec les camarades des télécommunications et de l’information» a-t-il lancé

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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