GUINEE- Charles Wright insatisfait du résultat de la CRIEF: «c’est une sortie à encourager même si par compte c’est quelque chose qui est très rare…» Mamadou Kaly Diallo

Lors d’une récente sortie du garde des sceaux ministre de la justice, il a exprimé son insatisfaction face au résultat de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financière. Selon Charles Wright, la CRIEF n’est pas à la hauteur des attentes. Interrogé sur la question, cet activiste au nom de Mamadou Kaly Diallo s’est prononcé sur le sujet. À l’en croire, la bonne gouvernance c’est avant tout promouvoir la transparence dans la gestion de la chose publique. Pour lui, c’est une sortie à encourager même si par compte c’est quelque chose qui est très rare…

 

«Je pense bien si lui même en tant que première personnalité du pouvoir judiciaire exprime le sentiment des populations dans la majorité, à mon humble avis c’est quelque choses qui est à encourager dans la gouvernance puisque c’est un courage et une honnêteté.
La bonne gouvernance c’est avant tout promouvoir la transparence dans la gestion de la chose publique.
Aujourd’hui tout le monde est unanime que la CRIEF est décriée, donc ce que le ministre de la justice dise cela. En tout cas c’est le sentiment de beaucoup de citoyens guinéens vis-à-vis du traitement réservé aux dossiers que nous avons aujourd’hui.
Lui même fait allusion au deux poids deux mesures qui est le cheval de bataille de cette juridiction. Si nous prenons un exemple sur le régime du général Conté il n’y a que le leader de L’UFDG qui est cité dans l’affaire Air Guinée
Et récemment les lanceurs d’alerte et des journalistes font des révélations sur des présumé détournement des montants faramineux dont la CRIEF a la compétence de s’autosaisir, malheureusement tel n’est vraiment pas le cas. Ce que maintenant beaucoup estiment que cette juridiction a une connotation politique et deux poids deux mesures.
Donc c’est une sortie à encourager même si par compte c’est quelque chose qui est très rare puisqu’on estime qu’on ne dénonce le gouvernement au quel nous appartenons.
Il faut sortir de cette culture et avoir le courage de dénoncer le mal pour qu’il y ait la culture de la transparence…» a-t-il laissé entendre.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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