Depuis quelques mois, la coupure d’électricité est devenue un véritable calvaire pour la population. Ce mardi matin, dans le quartier Khabitayah sis dans la commune de Matoto, des citoyens ont protesté contre le manque de courant dans leurs concessions. Selon les informations recueillies sur le terrain à travers l’un nos journalistes, depuis un mois déjà cette partie de la capitale est privée d’électricité et s’est dûe à une surcharge du transformateur.
Selon Mayeli Daffé, «Nous sommes sortis pour réclamer le retour du courant électrique dans nos concessions. Depuis un mois nous sommes privés de cette denrée qui est presque indispensable pour nous. On a un transformateur mais qui est trop surchargé donc qu’ils nous envoient un autre pour réduire la charge. Vous imaginez combien de fois il fait chaud, donc pas possible de dormir au delà de ça nous pouvons pas mettre des aliments dans les réfrigérateurs. On ne peut pas aller tous les jours au marché mais à cette allure nous sommes obligés puisqu’on ne peut pas garder les choses dans les réfrigérateurs. Alors nous sommes là jusqu’à ce qu’ils rétablissent le courant chez nous…», a-t-elle sollicitée.
Pour sa part, Keita affirme que,«Chaque jours ils nous réclament de l’argent pour rétablir le courant mais jamais ça été le cas. Comme vous le constatez le transformateur qui est là est surchargé. Ça ne peut pas contenir tout ce qui est là.
On peut faire une semaine sans le courant donc nous ne pouvons plus continuer dans ça surtout que nous sommes maintenant en plein mois de ramadan avec la chaleur qui va avec et quasiment impossible de garder quelques choses dans les réfrigérateurs. Personne n’est sorti ici pour vandaliser quoi que ce soit mais réclamer notre droit.
Les agents sont venus nous disperser mais tant que le courant n’est pas rétablis nous serons là…», a-t-elle fait savoir.
De son côté elle accuse le président du conseil de quartier pour elle,«Nous avons un président du conseil de quartier qui ne fait pas l’affaire de ses citoyens. Si non c’est pas la première fois qu’on parte chez lui pour lui faire part de notre situation mais malheureusement il n’a jamais pris cela au sérieux.
Donc nous avons pris la décision de sortir pour nous faire entendre, que les autorités nous voient pour qu’elles (autorités) puissent comprendre le mal que nous avons. Nous sommes plusieurs habitants qui sont confronter à ce problème. Comment vous pouvez imaginer en plein cœur de la capitale qu’on reste une semaine sans le courant.
Tant que c’est pas régler nous sommes là…» a martelée Mmah Camara.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info