GUINEE- Libération des emprises de la route: « Si on nous aide à bien aménagé ici, on pourrait s’arrêter de côté sans empêcher…», Diallo Thierno Boubacar

 

Pour éviter les accident et les embouteillages, en ce mois de carême et de ramadan, les autorités à travers le ministère de la police et de la protection civile, ont pris l’initiative de dégager les véhicules qui s’arrêtent en bordure de route pour empêcher la circulation. Sur ce, notre rédaction à travers l’un de nos reporters s’est penché sur le sujet. Rencontré sur le terrain ces chauffeurs qui pratiquent le taxi sur les lignes Conteyah, Fofanayah, Demoudoula, et Kofi Annan, qui se garent tous au carrefour Cosa, soutiennent la décision des autorités mais ils demandent également à ce qu’ils les aident à ce que les marchands rentrent dans le marché pour libérer leur repère.

 

Pour Diallo Thierno Boubacar:« Les autorités ont pris une bonne décision, enlever les véhicules qui ne roulent en bordure de route. Même enlever les voitures qui s’arrêtent au bord de la route pour attendre des passagers, je trouve que c’est une sage décision. Mais avant qu’ils ne prennent cette décision, on aimerait qu’ils prennent des dispositions sur ceux qui revendent à l’endroit où on devrait s’arrêter, de quitter cette endroit pour qu’on puisse s’arrêter tranquillement sans barrer la route. Ceux qui viennent revendre là où on doit s’arrêter pour attendre les clients, doivent rentrer dans le marché là où ils doivent être pour revendre, ça pourrait diminuer le risque d’accident qui se font ici. Et nous aussi il nous faut nous arrêter sur ces grandes lignes pour les passagers qui sortent dans les quartiers pour s’embarquer ou ceux qui veulent rentrer dans les quartiers donc c’est primordial pour nous de vous arrêtez ici pour pouvoir faire notre travail. Si on nous aide à bien aménagé ici, on pourrait s’arrêter de côté sans empêcher le passage…», a-t-il lancé.

Pour sa part Mamadou Dian affirme qu’il travail sur la route Fofanayah «Je suis d’accord avec la décision des autorités. Mais les vendeurs nous empêchent énormément ici, on a pas où nous garer. À chaque fois qu’on enlève les vendeurs ici ils reviennent toujours. Fofanayah, Demoudoula et Conteyah sont des quartiers peuplés, c’est nous qui envoyons les clients là-bas. Mais si on n’a pas où nous arrêter par là, pour avoir des passagers et descendre, on aura pas de quoi manger, qu’il faut qu’on ait quelque chose pour nous débrouiller. Ils faut vraiment qu’on nous aide à bien nous arrêter pour ne pas empêcher les voitures de passer. Mais les 16 heures 17 heures, les marchands viennent s’arrêter ici et ça nous empêchent beaucoup. On avait deux lignes ici, mais on a supprimé une ligne pour ne pas empêcher la circulation. Mais certains véhicules personnels viennent s’arrêter et créer de l’embouteillage et certaines personnes nous insultes en croyant que c’est nous qui créons ces bouchons, alors que ce n’est pas nous. Et les motards aussi viennent s’arrêter sur la route et ils refusent catégoriquement de quitter, tu vas crier fatigué avant qu’ils ne quittent…», a-t-il renchérit.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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