GUINEE- La plate forme du secteur privé du Guinée Business Forum désormais lancée

 

Ce mercredi 26 juin 2024, le locataire du petit palais de la Colombe a présidé un dialogue permanent entre l’État et le secteur privé en Guinée dans la commune de Kaloum dans un hôtel de la place. Ce forum vise à l’opérationalisation du GUINÉE Business Forum.

 

Le Guinée Business Forum, est une opportunité unique pour les acteurs du secteur privé et public de se rencontrer et de partager des expériences et de trouver des solutions concertées pour promouvoir la croissance économique et le développement durable. Cette plateforme regroupe certains. membres du gouvernement, des représentants des chambres de commerce du Maroc, des opérateurs économiques, des partenaires techniques et financiers, des représentants, des partenaires techniques et financiers et tant d’autres…

Dans son allocution, la ministre du commerce et du PME, a largement expliqué l’importance de la première session de ce forum.«Guinée Business Forum à connu des lancement et des mutations mais aussi des avancées majeurs dont la dernière portait sur l’atelier de restitution et de validation des documents d’opérationnalisation des GBF en 2022, notre département s’est donc donné pour objectif l’opérationalisation du Guinée Business Forum, au cours de cette année à travers non seulement la mis en place d’un cadre de concertation réglementaire, la tenue de cette toute première réunion de pilotage autour des réformes envisagées.
L’objectif majeur de cette première réunion du comité de pilotage est de soumettre six premières réformes au comité pour analyse et agir avant la validation et la prise en compte par toutes les parties prenantes dont l’Etat. Nous voulons construire ensemble un environnement favorable au secteur privé tenant en compte les besoins spécifiques de tous les domaines d’activités de tous les secteurs d’activités de notre pays. Le GBF est une opportunité unique pour les acteurs du secteur privé et public de se rencontrer et de partager des expériences et de trouver des solutions concertées pour promouvoir la croissance économique et le développement durable…» a expliquée Dre Diaka Sidibé, avant de poursuivre :«le secteur privé a des préoccupations spécifiques qui l’empêche de jouer aisément son rôle de catalyseur du développement économique de notre pays, c’est pourquoi ce cadre de concertation est essentiel pour une vision harmonisée et soutenue contre les pouvoirs publics, nous devons travailler ensemble pour répondre à ses préoccupations et créer un environnement favorable au développement des entreprises, nous devons encourager également la création des entreprises innovante, favoriser la diversification des sources de revenu et promouvoir l’exportation des produits guinéens…» a-t-elle lancée.

Pour sa part, le premier ministre Amadou Oury Bah, a parlé du processus et le rôle du gouvernement pour accompagner ces idées. «Le processus pour permettre l’opérationalisation du Guinéen Business Forum, a été particulièrement ardu. Dix années depuis son lancement et c’est aujourd’hui à travers cette assemblée que nous fêtons l’opérationalisation du Guinéen Business Forum. Comme vous le savez il y a deux mois de cela lors de l’assemblée constitutive de la confédération générale du patronat et quelques jours après l’assemblée générale de la chambre du commerce d’artisanat et d’agriculture, le discours était sensiblement le même. Il y a une nécessité absolue, que les institutions qui pilotent, qui impulsent le secteur privé soient dans une logique d’operationnalisation effective dans le cadre de leur efficacité, de leur collaboration et du résultat que nous avons de ses différentes institutions, c’est depuis le 5 septembre 2021, réécouter le message que le Général Mamadi Doumbouya, vous a adressé :“ réunissez-vous, organisez-vous, donnez-vous la main, pour que le secteur privé national puisse être un secteur porteur, créateur de richesse“. Aujourd’hui on se félicite que ça soit le cas. En tant premier ministre chef du gouvernement et les autres ministre notre rôle est de faire en sorte que nous soyons au service économique. l’État ne doit pas se substituer au secteur privé. Mais le secteur privé ne peut pas prospérer lorsque l’État est faible, l’État est absent. C’est la raison pour laquelle plusieurs réformes sont engagées pour permettre à ce que le secteur privé soit dans une logique de performance pour créer de la richesse…La nation ne peut pas s’enrichir s’il n’y a pas un secteur privé riche créateur de richesse. On ne peut pas avoir un taux de croissance durable et soutenue si c’est l’État qui fait tout ou qui fait semblant de faire tout, ce n’est pas possible. Et d’où la responsabilité de nous tous gouvernant d’être au service des entreprises» a-t-il fait savoir.

Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info

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