Ce mercredi 03 juillet 2024, à l’occasion du lancement des états généraux de l’agriculture et de l’élevage, le premier ministre chef du gouvernement dans son allocution, a affirmé que la Guinée ne peut pas se contenter d’une contribution qui n’atteigne pas 20 % du PIB. Pour Bah Oury, cela s’avère une déception pour la communauté nationale.
«Cela s’avère une déception pour la communauté nationale. De par nos atouts, par ce que Dieu nous a donné des terres arables, de l’eau et une main-d’œuvre, nous ne pouvons pas nous contenter d’une contribution qui n’atteigne pas 20 % du PIB. Un enjeu capital. C’est la raison pour laquelle le président de la République, dès après le 5 septembre 2021, a tout mis en œuvre en affectant des ressources avoisinant les 200 %, pour rompre avec cette fatalité qui fait que la Guinée n’est pas parvenue à faire que son agriculture soit porteuse d’une véritable croissance…», a-t-il martelé avant de parler des initiatives sur la réduction des importations du riz en collaboration avec la chambre de commerce et d’artisanat et le patronat Guinéen. «Nous avons tout ce qu’il faut pour produire ce que nous consommons. On leur a dit faisons un deal : cette année, vous produisez une certaine quantité en cultivant nos terres pour diminuer l’exportation.Avec les représentants de la Chambre de commerce et d’artisanat et le patronat guinéen, nous avons dit : 800 mille tonnes d’importation de riz ce n’est pas acceptable dans ce pays. Nous devons le faire parce qu’aujourd’hui le monde change, la géopolitique utilise les ressources agricoles à des fins politiques. Madame la ministre du Commerce a eu de la peine à obtenir, l’année dernière, des possibilités d’importer du riz de l’Inde. Il a fallu des missions pour convaincre les autorités indiennes…», a laissé entendre le patron du petit palais de la colombe.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemédia.info