Les forces vives de Guinée ont invité les populations du grand Conakry à observer une journée ville morte. Elles réclament principalement la libération des leaders du FNDC, portés disparus depuis le 09 juillet dernier, le retour rapide à l’ordre constitutionnel et la restitution des agréments de médias privés.
Le mot d’ordre a eu des échos favorables chez une certaine frange de la population de l’axe Hamdalaye Bambeto jusqu’à Cosa dans la commune de Ratoma. La circulation es moins dense. De nombreux magasins et boutiques sont fermés le long de la route du prince.
Les stations services sont ouvertes. Mais Les clients se font rares. C’est la ville morte. Toutefois, au lieu de rester à la maison, certains jeunes des quartiers entre Hamdalaye et Daresalam tentent de descendre dans la rue. Pour le moment, ils n’ont pas pu. Les forces de l’ordre composées d’agents de la gendarmerie et de la police sont mobilisés.
Au niveau des grands carrefours habituellement chauds, des pick-ups sont stationnés, les agents aux aguets, certains avec des lance-grenades. Pour l’heure, les agents de maintien d’ordre contrôlent la situation, mais le calme n’est que précaire.
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, quelques coups de feu et de gaz lacrymogènes avaient commencé à retentir toujours non loin du quartier Daresalam. Pendant ce temps, des petits attroupements de jeunes sont perceptibles à maints endroits
TBD/ Louis De Funès Diallo, Pour Mondemedia,info