GUINEE- CNT: Les Conseillers nationaux ont examiné et adopté le volet dépenses de la Loi de finances rectificative 2024

 

A la suite d’une plénière convoquée tard dans la soirée de ce lundi, 12 août 2024 par le président du Conseil National de la Transition CNT, le volet dépenses de la Loi de Finances Rectificative (LFR) de l’année en cours a été adopté.
Après l’adoption le 5 août du volet recettes du Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR 2024) et conformément aux dispositions de l’article 58 de la Loi Organique Relative aux lois de Finances (LORF), les dépenses de l’État ont été réévaluées à 38 649,59 Mds, contre une prévision initiale de 37 682,58 Mds, soit une augmentation de 967,01 Mds (2,57%). Dans un rapport de13 pages, les conseillers n’ont pas manqué de recommandations, notamment le paiement des bourses aux étudiants guinéens à l’étranger.
L’adoption de ce volet dépenses, intervient après le passage des ministres ainsi que les cadres des départements et des institutions républicaines pour discuter de leurs projets de budgets respectifs et de leurs politiques sectorielles. Selon le rapport présenté par l’honorable N’Gouamou Fabara Koné de la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, ce volet dépenses porte sur l’exécution au premier semestre de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2024. Il intervient dans un contexte marqué par :
• la persistance des effets de l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum
sur divers secteurs de l’économie ;
• la révision à la baisse de l’objectif de croissance de l’économie à 4,2% contre 5,4% prévu initialement;
• la nécessité de réduire le déficit budgétaire à 3,32% PIB contre 3,81% initialement ;
• la hausse des charges liées aux remboursements des titres d’État pour 556,34 Mds;
• le faible niveau de mobilisation des obligations du trésor et des emprunts obligataires;
• la constitution des garanties pour les opérations d’importation des produits pétroliers
par la SONAP, ainsi que le contrat de cession d’énergie entre la SENELEC et l’EDG ;
• la ratification des mouvements de crédits intervenus au cours de l’exécution du budget
initial ;
• la prise en compte de l’appui budgétaire des partenaires techniques et financiers, notamment de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
« A l’issue des débats, les dépenses de l’État ont été réévaluées à 38 649,59 Mds, contre une prévision initiale de 37 682,58 Mds, soit une augmentation de 967,01 Mds (2,57%) », lit-on dans ledit rapport.
Dans son contenu, il est mentionné que les dépenses du budget général sont réévaluées à 37 273,73 Mds, contre une prévision initiale de 36 633,95 Mds, soit une augmentation de 639,78 Mds. Ces dépenses sont reparties en dépenses courantes pour 23 683,43 Mds (63,54%) et en dépenses d’investissement pour 13 590,29 Mds (36,46%).
Devant les plusieurs représentations, les conseillers nationaux ont fait plusieurs recommandations, partant du paiement de la dette extérieure, de la rétrocession des ressources mobilisées en faveur des collectivités locales, du paiement des bourses aux étudiants guinéens à l’étranger, sitions utiles pour le paiement des dites bourses, de la faible exécution du budget du Ministère des Infrastructures et des Travaux Publics, du retard des paiements à la Banque Centrale de la République de Guinée, de la proportion des dépenses fiscales rapportée aux recettes fiscales, de la proportion des dépenses fiscales rapportée aux recettes fiscales, du coût de la location des bâtiments à usage administratif, de la construction des infrastructures culturelles etc.

 

 

TBD/ Louis De Funès Diallo, Pour Mondemedia.info

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