Depuis le 31 juillet 2024, cet homme est en prison pour crime contre l’humanité. Il ouvre ainsi un nouveau chapitre de l’histoire politique récente de notre pays car, avant lui, jamais un ancien maître de la Présidence de la république de Guinée n’avait séjourné à la Maison centrale de Coronthie pour sa responsabilité dans un crime de sang.
Cette nouvelle vie du capitaine-patriote Moussa Dadis Camara n’était pas celle de l’homme du bien qu’il a été. Elle est la conséquence du régime politique né de l’interruption du processus constitutionnel qui a prévu une succession par la voie des urnes au lendemain du décès du général Lansana Conté le 22 décembre 2008. Le destin a fait que Dadis le François-bon-cœur de nos casernes se rencontre avec des adeptes de Satan de tous les horizons pour se combiner non pas aux us et coutumes bien de chez afin de promouvoir une gouvernance militaro-civile destinée à mener à bon port la transition.
Mais pour mettre à mal non seulement l’image du Capitaine anti-corruption devenu un chef de la junte terreur des narcotrafiquants. Et flanquer la trouille dans son propre camp jusqu’à ce que l’homme de vertu connu et reconnu par ses compagnons d’armes pour sa conduite sociale exemplaire, sa générosité légendaire, son sens de compassion et de tolérance, commette l’impardonnable crime. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire