CONAKRY : 440 zones criminogènes répertoriées, Sonfonia avec le pourcentage le plus élevé

Le procureur général en compagnie des hauts responsables de la gendarmerie et de la police de Conakry sont à pied d’œuvre pour rétablir la sécurité.

Depuis le lundi 9 décembre 2024, un démantèlement des zones criminogènes a été lancé. Et cette vaste opération va toucher toutes les communes du grand Conakry.

Sur le terrain ce mercredi, 11 décembre 2024, le procureur général, Fallou Doumbouya a fait cas de toutes les zones criminogènes déjà répertoriées, en donnant des statistiques.

« À ce jour, nous avons recensé 440 zones criminogènes réparties dans les 13 communes de Conakry, depuis les îles de Kassa jusqu’à Manéyah. La répartition est la suivante : Commune de Matoto : 7%, Commune de Kaloum : 3%, Commune de Lambangny : 9 %, Commune Ratoma : 7%, Commune de Kassa : 3%, Commune de Sonfonia : 21%, Commune de Matam : 5%, Commune Dixinn : 13%, Commune Sanoyah : 5%, Commune de Tombolia : 9%, Commune de Maneyah : 1%, Commune de Kagbelen : 6%, Commune de Gbessia : 10% », a indiqué le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry.

Après Mafanco, Coléah Lancebounyi et Boussoura, les autorités vont mettre le cap sur d’autres zones criminogènes. Objectif, ramener un climat de sécurité afin de rassurer les populations.

 

Salifou Bangoura, Pour Mondemedia.info