Face aux multiples pressions exercées sur certains conseillers du CNT pour qu’ils démissionnent, la vice-présidente de l’institution, en l’occurrence Hadja Maimouna Yombouno, partage son expérience en vue de dissuader ces derniers d’obéir à une telle injonction.
Ce partage d’expérience vient, selon elle, en guise de soutien aux différents conseillers qui subissent ces différentes pressions.
Merci de lire ci-dessous l’intégralité de ce message de soutien
Par ce message, j’apporte ma contribution aux jeunes honorables députés conseillers qui ont certaines pressions sur leurs têtes, je veux nommer Ahmed Tidiane sylla, honorable Sayon Mara et honorable Fadia Baldé. J’apporte mon soutien à travers ma petite expérience que j’ai vécue. Ils sont militants politiques, moi je suis militante sociale. Je suis militante du droit économique des femmes, je suis militante des droits des femmes pendant dix ans (10) j’ai défendu des femmes, je n’arrivais pas à poser des actes importants pendant des années, je me battais pour les femmes pour des projets. Aujourd’hui, en phase de les réaliser pendant des années, aucun ministre ne me considérait, j’envoyais des initiatives qui étaient piétinées, récupérées dans ce pays.
Aujourd’hui, grâce à ma position que le président de la République le général Mamadi DOUMBOUYA m’a donné j’ai été la première vice-présidente au CNT m’est venu au CNT en tant que personne ressource où je n’ai aucune pression sur ma tête, je n’ai aucun compte à rendre à une entité donnée. A travers cette expérience, aujourd’hui, j’arrive à réaliser, j’arrive à mobiliser d’importants kits scolaires pour l’éducation des jeunes filles, j’arrive à apporter mon modeste soutien aux femmes victimes des violences aux femmes qui vivent en milieu rural. Aujourd’hui, j’ai dit que j’apporte mon soutien parce que c’est que ma petite expérience me dit les trois (3) ans que je suis au CNT, je vois le travail remarquable que ces jeunes effectuent. Ils ne sont pas là pour soutenir qui que ce soit. J’ai compris qu’ils soutiennent le peuple de Guinée, ils soutiennent la pauvre population. Ils sont là pour défendre la cause de population c’est l’expérience que j’ai vécue avec ces jeunes là.
Lors des travaux parlementaires ils s’investissent, ils défendent, ils attaquent les ministres. Aujourd’hui la chance que nous avons où l’exécutif ne s’implique pas, ne nous fait aucune pression, le CNT est libre de faire son travail de représentation national. Le CNT est libre de continuer à défendre la population à travers les travaux que vous remarquez, les propositions critiques des conseillers, les recommandations fortes des conseillers à aller dénicher les choses cachées depuis des années pour pouvoir équilibrer le budget national afin de pouvoir répondre aux besoins et aux aspirations de nos populations. Donc je viens par ce message en tant que leur maman nationale. Ils m’ont tous considéré comme leurs mamans avec ma petite expérience de plus dix (10) ans quinze (15) ans sur le terrain de militantisme quand tu es au sein d’une institution ou ta voix passe pour continuer à travailler. Quand tu es au sein d’une institution où tes préoccupations sont prises en compte pour défendre la population à la base, il faut rester à continuer à travailler. Il faut que les guinéens se réinventent, on ne peut plus continuer à faire la politique politicienne. Il faut faire la politique constructive, il faut faire la politique sociale et humanitaire, donc par ce message, je soutienne mes honorables conseillers nationaux.
TBD/ Louis De Funès Diallo, Pour Mondemedia.info