« Pas de roi en Amérique » ou « Résistons à la tyrannie » peut-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d’images du président américain affublé d’une moustache à la Hitler.
« La démocratie court un grand danger », déclare à l’AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que lui ont raconté ses parents à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 « est en train de se passer ici ».
« La différence avec les autres fascistes (…) c’est que Trump est trop bête pour être efficace et son équipe est divisée », se rassure-t-elle.
Les manifestants dénoncent particulièrement la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d’immigrés sur la base d’une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers ». « Les immigrés sont les bienvenus ici », crient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des Etats-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.
Des contestataires sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoiqu’en nombre apparemment inférieur à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes. Des rassemblements ont également été signalés à l’extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d’Elon Musk, le milliardaire chargé par Donald Trump d’une cure d’amaigrissement drastique dans la fonction publique.
La mobilisation est organisée par un groupement baptisé 50501, un chiffre correspondant à 50 manifestations dans les 50 Etats du pays et aboutissant à 1 mouvement unique d’opposition au milliardaire républicain.
Selon cette organisation, quelque 400 manifestations sont prévues dans la journée et 50501 appelle 11 millions de personnes à descendre dans la rue, un chiffre très probablement supérieur à celui du 5 avril.
Les chiffres réels sont difficiles à obtenir, de nombreux services de police se refusant à fournir des estimations.
Lesoir.be