Des corps sans vies ont été retrouvés samedi et dimanche aux larges du port artisanal de Boulbinet dans la commune de Kaloum. Ils sont au total quatre, dont deux femmes. Pour l’instant, la provenance et la circonstance de leurs morts restent méconnues. Certains estiment que ces corps proviendraient de la Sierra Léone qui a été victime d’une tragédie sans précédent dans sa capitale Freetown, il y a quelques jours faisant plus de 500 morts et plusieurs centaines de disparus.
Les autorités judiciaires saisies de la situation, se sont rendues sur les lieux et ont donné l’autorisation d’inhumer les cadavres ici à Conakry, après le procès verbal du médecin légiste. Kollet BILIVOGUI chargé du contrôle de la navigation (L’ANAIM) au compte du ministère des transports nous explique les circonstances de ces découvertes.
Chargé du contrôle de la navigation.
« Lorsque le premier corps a été découvert avant-hier, nous avons immédiatement dépêché des gens sur les côtes notamment, aux larges de l’île de Kassa et aux larges de Forécariah. Les résultats nous n’ont rien donnés. Les autorités compétentes à tous les niveaux ont aussitôt été informées. Ainsi, les autorités judiciaires ont donné l’aval d’inhumer les corps.
« Des sources officieuses indiquent que les corps seraient des victimes du glissement de terre en Sierra Leone qu’il y a eu lieu ces derniers jours. Les quatre corps ont été inhumés au cimetière de boulbinet ». Souligne t-il ?
Ces corps étant dans un état de décomposition n’ont pas pu être identifiés. « L’identification d’un corps demande d’importants moyens matériels et logistiques. Nous sommes appelés à sauver des vies, mais malheureusement, nous sommes sous équipés » poursuit BILIVOGUI Kollet.
Ces derniers temps, les pêcheurs ont dû constater beaucoup de cas de décès en mer d’après le chargé du contrôle de la navigation.
Ousmane BAKAYOKO