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CONAKRY- « un bon journaliste c’est la rigueur, la bienveillance, le pugnacité, l’ironie, l’abnégation, l’empathie » (N’nabinti Fadiga)

 

l’Union Internationale des Journalistes Africains (U.I.J.A) , on animée un point de presse ce mercredi 17 novembre à la maison commune des journalistes. Le but de cette conférence, est de comment sécuriser et respecter le journaliste guinéen dans l’exercice de ces fonctions et pour aborder le sujet sur le journaliste agressé au siège du RPG Arc-en-ciel.

«La déontologie de la presse, c’est quoi un bon journaliste et qu’aussi la population, les autorités de ce pays sachent c’est quoi un bon journaliste. Les journalistes sont des architectes de l’information, un bon journaliste c’est la rigueur, la bienveillance, le pugnacité, l’ironie, l’abnégation, l’empathie. Mais souvent, la Guinée c’est un constat, le journaliste guinéen peut-être que nous avons pris la roue après certains pays. Parce que c’est 1984 qu’il y’a eu un peu d’ouverture, un peu d’accalmie , parce qu’avant on avait pas de presse privée, c’était une presse nationale, monopolisée par le gouvernement d’alors»

«Mais depuis l’avènement de la démocratie dans ce pays, on voit des journalistes certes mais est-ce qu’ils connaissent vraiment le rôle qui leur incombent, parce qu’avec ce que je lis et ce que je vois, les journalistes d’aujourd’hui la plupart sont des journaleux, mais cela ne veut pas dire qu’on doit qu’à même vous malmener. Non vous ne faites que votre travail il n’est pas aisé d’aller faire des reportages, c’est votre tâche du moment que vous aviez choisi ce métier, il faut que vous le fassiez très bien. L’incident qui s’est passé à Gbessia ne devrait pas avoir normalement, mais on met ça dans le compte du métier, parce que dans le métier du journaliste, il va rencontrer beaucoup de problèmes dans la vie. Donc vous devriez être des fers de lance de ce pays. Ça ne veut pas dire que vous devriez écrire n’importe quoi et dire n’importe quoi. Le journaliste guinéen souffre beaucoup, on a fait le constat il n’est pas aisé de faire ce métier. C’est un métier qui est dur, pas facile, mais il faut faire avec. Donc ce qui s’est passé au siège, parce que c’est surtout la cause de cette conférence de presse aujourd’hui. Essayez d’apaiser les tensions qui règnent souvent entre les journalistes et les autorités, valorisez notre presse, Parce-qu’au lieu de faire appel à des presses étrangères, de créer la lumière sur nos journalistes, mais les journalistes à leur tour doivent donner la bonne information en temps et en heures. Vous êtes combattants de l’information», a fait savoir N’Nabinti Fadiga journaliste.

 

Fatoumata Diaraye Bah pour Mondemedia.info

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