Le responsable de la communication du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), s’est prononcé sur la demande d’un autre groupe de syndicat sur le départ d’Aboubacar Soumah et la tenue d’un congrès. Selon Mohamed Bangoura Romeo, il faut que les uns et les autres comprennent qu’on organise pas un congrès sans avoir renouvelé les bureaux à la base. À l’en croire, le secrétaire général Aboubacar Soumah est dans l’esprit aujourd’hui de tous les enseignants de Guinée.
«Aucun membre d’une structure quelconque déconcentrée, n’a la qualité de demander la tenue d’un congrès ou de demander le départ d’un quelconque secrétaire général. Ne convoque la tenue d’un congrès, que le secrétaire général et avant la tenue d’un congrès, il faut procéder au renouvellement des structures à la basse. Même si le mandat est fini, c’est le secrétaire général sortant qui convoque la tenue d’un congrès. Il faut que les uns et les autres comprennent qu’on organise pas un congrès sans avoir renouvelé les bureaux à la base. Ne sont congressistes que les secrétaires généraux élus à la base, les membres du bureau exécutif sortants. Et si les secrétaires généraux élus à la base et les membres du bureaux exécutif sortants sont pour la conduction du secrétaire général sortant, rien ne l’empêche ici de redevenir le secrétaire général du SLECG. Nous sommes d’accord pour la réconciliation, nous sommes d’accord pour l’unification, mais nous disons Non à une imposition. Le Camarade secrétaire général est dans l’esprit aujourd’hui de tous les enseignants de Guinée», a-t-il fait savoir.
Fatoumata Diaraye Bah pour mondemedia.info