Ce mardi, 13 avril 2021, l’agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) et le secrétariat des affaires religieuses (SGAR) était face à la presse au siège de l’ANSS. L’objet de la rencontre était l’annonce d’un certain nombre de mesures visant à limiter la transmission de la maladie de la Covid-19 pendant ce mois de jeun et de prières qui ne se passe des regroupements.
« Il était très bon qu’avec la presse et les leaders religieux qu’on essaie de voir et minimiser, réduire les risques de transmission au covid-19. Parce la religion musulmane, les religions de façon générale et les collectifs, il y a beaucoup de prières qui regroupent assez de monde et qui est un facteur de risque pour la transmission de la covid-19.
Un des points importants : il faut que le nombre de personne lors des repas collectifs pour couper le jeûne ne dépasse pas cinq (5). Car c’est une occasion de transmission très intense de la covid-19. Il faut qu’à cette période qu’on s’abstient d’utiliser cette coutume que nous avons de réunir 20, 30 personnes pour couper le jeûne.
Le deuxième point fort de cette conférence de presse c’était l’autorisation que la religion musulmane n’interdit pas la vaccination quand on a est en jeûne. Donc nous aussi on a renforcé les équipes de vaccination pour qu’un maximum des fidèles musulmans puissent se faire vacciner afin qu’on réduise davantage les risques de transmission de cette maladie pendant ce mois béni de Ramadan », a expliqué Docteur Sakoba, Directeur général de l’ANSS.
Le DG de l’ANSS a aussi annoncé la stratégie qui sera adoptée pour vacciner plus de personnes notamment celles qui sont âgées de plus 50 ans. « …au secrétariat général des affaires religieuses qu’on appelle centre islamique, nous allons mettre trois équipes là-bas pour que toutes les personnes âgées de plus de 55 ans qui sont des personnes généralement avec d’autres maladies chroniques puissent se faire vacciner car ce sont ces personnes qui peuvent faire des formes graves de covid. Donc nous les invitons tous à venir se faire vacciner au secrétariat général des affaires religieuses, au centre islamique et au palais du peuple. Pour qu’on puisse vacciner les 126 milles personnes de Conakry qui ont plus de 55 ans », a lancé Sakoba Kéita.