Le rapport de force existant entre le slecg et le gouvernement nourrit par l’arrogance des uns et la fantaisie des autres aura des conséquences néfastes sur l’avenir des enfants inclu l’avenir de notre pays car ceux-ci représentent l’avenir de notre pays.
C’est pourquoi je pense qu’il est grand temps de trouver une solution idoine à cette crise qui perdure.
Politiquement parlant, lorsqu’on entend les Deux protagonistes se justifier sur leurs positions respectives on dira qu’ils ont tous raison.
En effet, Pour un premier temps, l’économie guinéenne ayant aujourd’hui une croissance d’un chiffre mais le gouvernement ne fait croire qu’elle est 2 chiffres ne peut pas s’engager logiquement à payer 8.000.000fg à un enseignants comme le réclame les syndicats.
Si toute foi le gouvernement accepte cela le pays risque de tomber dans une autre crise financière qui se traduira par une augmentation de la vitesse de monnaie en circulation en contrepartie d’une quantité de biens et services très faible sur le marché. C’est ce qu’on appelle en terme économiques (inflation galopante) et les conséquences seront phénoménales car nous allons assister une dévalorisation totale du franc guinéen (diminution de valeurs de la monnaie). Du coût les prix de tous les produits vont grimper sur le marché. D’où une autre crise sociale.
De l’autre cote le salaire attendu par un enseignant en fin de mois n’est pas équivalent au travail fournit par celui-ci. Un salaire de 1.500.000fg/mois ne peut couvrir les besoins primaires d’un responsable de famille. Ce qui est déplorable de plus c’est en observant ces scandales économiques ( la malversation financière, le détournement du dénié public et la corruption) par ce gouvernement qui donne une force légitime à la position du slecg qui ne cesse de gagner le terrain.
Cependant, je pense que le gouvernement en comptant sur l’esprit d’ouverture du slecg à une négociation peut trouver une solution à cette crise afin que les élèves puissent reprendre le chemin des écoles en usant de certains points comme:
– La mise en place des mécanismes de contrôle financier urgent par le gouvernement qui pourra leur permettre de maitriser les détournement publiques et d’avoir le contrôle parfait sur les ressources disponibles.
-Arrêter toute sorte d’intimidation a l’encontre des enseignants (licenciement, mutation remplacement, gèle des salaires…) Tout en les invitant pour le redémarrage sérieux des négociations.
-Mettre toutes ses relations avec ces institutions internationales de côté pour privilégier la quiétude sociale qui est en passe de devenir immaîtrisable.
– Prendre le temps pour mieux expliquer leur vision aux grévistes sur la réforme du secteur éducatif et l’amélioration des conditions de vie des personnels scolaires ( enseignants).
-En fin utiliser la politique budgétaire :
La session budgétaire de 2019 est encours. Le gouvernement peut profiter de cette occasion pour diminuer certains ligne budgétaire qui ne sont pas urgentes, les dépenses de la présidence et certaines institutions de la République afin de compenser tout cela a une augmentation légère du salaire des enseignants………
MOHAMED KALLO
UMP_GUINÉE