Ce mardi 20 juin 2023 marque les dix ans de mon volontariat citoyen dans le secteur routier, à travers essentiellement les médias publics et privés en Guinée et une fois sur Africable.
Dans ma vie, pour avoir consacré pendant ces dix dernières années une bonne partie de mon temps au volontariat sur des valeurs inaliénablement légitimes pour le bien-être dans notre pays, est en soi une immense satisfaction pour moi.
Je rends avant tout grâce à Dieu qui me permet de ne pas tanguer, malgré des contraintes professionnelles, des épreuves climatiques et les indifférences déguisées de certains. J’exprime vivement ici ma sincère réconnaissance à la presse guinéenne et aux nombreuses personnes qui ne tarissent pas de m’encourager dans cette initiative que j’ai prise.
Au départ, je ne voudrais me concentrer que sur la lutte contre les accidents de la route, par le biais des médias. Ceux-ci, à cause de leur rédoutable force de frappe contre ce genre de fléau.
Ce fut à un moment où notre réseau routier était notoirement dégradé. Sa rémise en bon état reste encore parmi les activités prioritaires de notre pays. Selon le bureau d’études EGIS qui fut chargé de faire l’expertise bilantielle de ce réseau, seuls 19% de celui-ci était en bon état.
Aux vues de cette préoccupation nationale dont les médias guinéens faisaient suffisamment échos, je n’avais plus de choix avec les journalistes que de tourner résolument mon regard vers le champ plus large du monde des routes, au motif de contribuer à rédorer le blason du secteur des transports d’une manière générale, des routes en particulier, y compris le volet assainissement dans notre pays.
Le volontariat que je mène est avant tout une obligation morale pour moi. Sur cette voie, je suis loin de « prêcher » dans le désert.
Sans vouloir m’attarder sur ce passage, je me réjouis de mon implication, entre autres, dans les acquis suivants :
☆ Plusieurs passerelles métalliques visibles de nos jours à Conakry sur les 2×2 voies Fidel Castro et sur la route Le Prince, proviennent de mon initiative publiée le 18 mai 2018 dans la presse en ligne << mosaique.com >>, lorsque j’avais proposé ma solution de transformer en structure métallique le tablier de la passerelle en béton armé sur les 2×2 voies Fidel Castro à Gbessia rond-point. Cette passerelle qui étaient à chaque fois cognée par des camions souffrait de l’insuffisance de son tirant d’air. J’ai donc le plaisir d’avoir été le premier à proposer des passerelles métalliques sur des routes à Conakry;
☆ Mes analyses ont toujours été accompagnées par des propositions de solutions;
☆ Ma volonté de vulgariser les jargons techniques à travers un langage accessible à tous, est entrain de faciliter de plus en plus la compréhension du monde des routes par les populations.
Cépendant,
☆ Malgré mes centaines d’interventions dans les radios, télés et des écrits dans les presses en ligne et sur mes pages dans les réseaux sociaux, je restes incompris par certains guinéens:
• Qui de m’imaginer à la récherche de postes, malgré la simplicité de mes idées et ma constance;
• D’autres aussi ne comprennent pas mon attitude conciliatoire de la communication technique avec mes activités professionnelles sur le terrain.
Sur ce point, je suis actuellement réconforté dans ma position par ces nombreuses pages de communications publiques et personnelles que des techniciens entretiennent sur les réseaux sociaux, à propos des différents projets qui se réalisent dans notre pays ces derniers temps;
☆ Enfin, peut être que le modeste volontariat que je fais avec bonne foi ne plait tout simplement pas à quelques voix. Pour ma part, je restes le même sans aucune vélléité de nuire à qui que ce soit dans mes démarches.
Encore une fois, je me réjouis de m’avoir inscrit dans le volontariat, en plus de mes obligations professionnelles. Sur cette voie, je réitère mon souhait d’oeuvrer davantage pour le seul et unique but de contribuer au renforcement du bonheur collectif dans notre pays, à travers les infrastructures routières et la lutte contre les accidents de la route.
De la volonté à la.lumière.
En effet, l’engagement citoyen que je mène a désormais un nom qui s’appelle ingéniérie de proximité.
Cette conception est un triptyque dont les éléments sont:
☆ Les plus hautes autorités du pays;
☆ Le technicisme;
☆ Et les populations bénéficiaires des projets.
D’une part, avant tout, le respect des principes du développement durable est la meilleure voie pour que nos infrastrucures sociales de base répondent efficacement à nos attentes. D’autre part, cela sera difficile à atteindre sans l’indispensable harmonie entre les trois composantes susmentionnées, dont le technicisme sert de pont entre les deux autres.
Dans le secteur des infrastructures sociales de base, rien n’est mieux que l’harmonie et l’efficacité dans le rôle de chacune de ces composantes. Cette façon de voir les choses meublera davantage toutes mes interventions à venir.
Je suis tout de joie et d’espoir pour l’avenir de notre pays. Si cela est un défi, osons le rélever.
Bon anniversaire à tous ceux qui m’ont accompagné dans ce volontariat durant ces dix années passées.
Ensemble, dévéloppons la Guinée.