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GUINEE/ Lancement en vue d’une session de dialogues sur l’inclusion financière en Guinée, dénommée DIA’FIN

M. Kemo Condé, Directeur général en charge de la supervision des institutions financières à la BCRG a rappelé l’importance de l’inclusion financière. Pour lui, elle se caractérise par une diversification de ses services.

L’événement qui nous réunit aujourd’hui, est l’avant goût de l’événement proprement dit qui est prévu pour le 3 mais ici. Donc, l’événement va se dérouler au tour du mot clé, l’inclusion financière. L’inclusion financière se définit comme l’offre des services financiers et bancaires à faible coût pour les consommateurs en difficulté et/ou exclus des services financiers traditionnels. L’inclusion financière se caractérise par l’éventail des services proposés et la portée des personnes servies à travers l’innovation financière. Traditionnellement, ces services étaient limités, avec l’inclusion financière, il y’a une diversification de ces services tels que l’épargne, la micro-assistance, les transferts électroniques. Dans un monde où le numérique occupe une place importante, parler de l’inclusion financière, c’est parler des opérateurs de téléphonie mobile qui offrent des services dans le domaine des finances. C’est dans ce cadre qu’Orange-Guinée participe à cet événement. Précise Monsieur Kemo Condé

Mariame Camara, directrice générale de l’agence Baantou. Le 3 mai 2019, la première série de dialogue de haut niveau sur l’inclusion financière en Guinée et en Afrique sera officiellement lancée à Conakry. Cette initiative qui est pilotée par la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) en collaboration avec Orange-Guinée, Women for Africa (Wafrica) et l’agence Baantou, va connaître la participation des différentes banques centrales Ouest-africaines mais aussi des membres du gouvernement guinéen. Pour mieux préparer cet événement, une conférence de presse a été animée ce mardi 30 avril, à Conakry par les initiateurs qui ont tenu à expliquer l’opportunité de cet événement sur l’inclusion financière.

Nous avons trouvé que c’était opportun d’approcher la Banque Centrale de la République de Guinée et de poser la question sur l’inclusion financière et savoir quelle était la compréhension au sein de l’espace public particulièrement au sein des populations. 

Lorsqu’on a creusé, on a vu que le taux de couverture pour l’accès aux services financiers était relativement faible. Donc on a trouvé que c’était important d’accompagner la banque centrale pour améliorer la compréhension de l’inclusion financière et pourquoi on est à ce taux si bas, Explique La directrice générale de l’agence Baantou.

Le chef du département stratégie et développement à orange finance-mobile, qui est une filiale d’orange-Guinée, 

Les sociétés de téléphonie mobile ont une part importante à jouer dans l’inclusion financière en Guinée. Aujourd’hui, en termes d’inclusion financière, les opérateurs mobiles ont une part à jouer, parce que les opérateurs sont prêts à aller dans des zones où les banques traditionnelles et les autres institutions financières ne peuvent pas aller. Mettre une agence d’Ecobank ou de BICIGUI à Yomou, Lola ou à Doko, ça demande de l’argent, alors que c’est beaucoup plus flexible pour nous opérateurs en termes de création de ces points de vente, indique Monsieur Magassouba.

Louis De Funès

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